L’inspecteur doit au préalable: 1) Avoir obtenu une certification du Ministère 2) Mériter son droit d’association par la réussite d’examens très rigoureux (connaissances techniques et pratiques) 3) S’engager dans un processus de formation continue 4) Posséder une assurance responsabilité professionnelle (erreurs & omissions) et 5) Être d’une intégrité et impartialité à toute épreuve.
La présence de l’acheteur est essentielle, à défaut de quoi un mandataire peut le remplacer. La présence du vendeur est souhaitable afin de répondre aux questions de l’inspecteur et de l’acheteur.
Sachez que seules les parties privatives sont inspectées, sauf si l’acheteur fait une demande en règle au syndicat de copropriété des parties communes. Des frais supplémentaires s’appliqueront selon l’envergure du complexe.
Il n’est pas dans le mandat de l’inspecteur de faire ce genre d’inspection. Toutefois, lors de l’exécution de son mandat, ce dernier vérifie si des indices pourraient laisser entrevoir des problématiques.
Notre norme de pratique nous demande effectivement d’inspecter ces composantes dans la mesure où cela ne porte pas atteinte à notre sécurité et qu'aucune limitation ne soit présente. Ex: Hauteur, pente forte, neige, glace, aucun accès, etc. S’il est impossible pour nous d’exécuter l’une de ces tâches, nous devons inscrire la raison au rapport.
Suite à la remise d’un mandat, l’inspecteur vous fera parvenir la norme de pratique de l’AIBQ qui traite de toutes les composantes inspectées ainsi que des exclusions. Il est très important de prendre connaissance de ce document avant même le début de l’inspection.
Le fait de posséder une garantie n’élimine pas votre responsabilité de vous assurer que la propriété répond aux normes de construction, au volet sécurité, et qu’aucune malfaçon n’est présente. Votre inspecteur connait ces normes et verra à faire appliquer les correctifs si nécessaires par l’entrepreneur, et ce, dans les délais prescrits. Tranquillité assurée.
Dans les faits, l’inspecteur n’est vraiment pas la bonne ressource pour répondre à cette question, n’ayant pas l’expertise et les connaissances du marché de la vente ou de la revente. Votre courtier sera une bien meilleure personne à qui vous adresser quand vous aurez en main le rapport final d’inspection.
La réponse est OUI si le vice est présent, non apparent et qu’aucun indice n’est perceptible ou visible lors de l’inspection même. Le vendeur maintient en tout temps son obligation de vendre un bien sans vice caché (voir article : 1726 CCQ), sauf si vous achetez sans garantie légale et mentionnée au contrat.
Non. Seules les inspections pour maisons neuves ou condos neufs sont exécutées selon les normes en vigueur au moment de l'achat.